Le minage Bitcoin sauve le plus ancien parc national de l’Afrique

Minage Bitcoin Parc Virunga
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Situé dans l’est du Congo, le parc national des Virunga exploite le minage de Bitcoin pour préserver ses revenus face aux maladies et aux attaques des milices. Une aubaine grâce aux abondantes ressources naturelles du parc qui permettent de contribuer à l’écosystème avec un minage propre.

Quand le minage de Bitcoin devient le remède grâce à la nature

Le parc national des Virunga, situé en République démocratique du Congo, est le plus ancien espace protégé d’Afrique et un témoignage de la biodiversité et de la beauté naturelle du continent.

Parc national des Virunga

Depuis maintenant plusieurs mois, le parc est confronté à une pression croissante de la part de milices locales qui menent de violentes attaques contre ses animaux et ses employés. En outre, le COVID-19 à également contribué à ces difficultés suite à la fermeture prolongée du parc aux touristes, provoquant ainsi la perte de 40 % de ses revenus.

Le directeur du parc, Emmanuel de Merode, à donc choisi de s’orienter vers le minage de bitcoins pour monétiser les abondantes ressources naturelles du parc qui, autrement, resteraient bloquées afin de préserver l’existence du parc. Dans un rapport publié dans la MIT Technology Review, Emmanuel de Merode décrit les différentes étapes de ce virage en direction du BTC avec l’aide de Sébastien Gouspillou.

Un saut dans le minage de BTC dès 2020

En 2020, les premières parties de l’exploitation ont été mises en place, permettant ainsi l’exploitation des mineurs en septembre de la même année. Ce premier pas à permis au parc d’embaucher neuf travailleurs à temps plein pour l’installation, qui travaillent par roulement dans la jungle pour faire fonctionner les mineurs.

Afin d’alimenter les installations, l’électricité provient de trois centrales hydroélectriques situées dans le parc, une source d’électricité durable qui était déjà utilisée pour alimenter les villes voisines. Pour cela, les appareils vont utiliser l’énergie perdue afin de créer un système vertueux et permettre au parc national des Virunga de générer des revenus et ainsi protéger les animaux.

« Aujourd’hui, il y a 10 conteneurs alimentés directement par les turbines de quatre mètres de la centrale. Chaque conteneur peut contenir 250 à 500 appareils de forage. Virunga possède trois de ces 10 conteneurs, tandis que Sébastien Gouspillou possède les sept autres dont il paye l’électricité, tout en conservant les bitcoins extraits. » indique le rapport.

Enfin, il faut noter que le parc ne spécule pas sur la valeur du bitcoin car les gains sont obtenus à partir d’un surplus d’énergie et sont quasiment immédiatement vendus indique Emmanuel de Merode. En effet, l’argent récupéré grâce au minage de BTC permet de faire fonctionner le parc en continue.

Finalement, on peut constater que nous sommes loin des poncifs courants au sujet du minage dont certains affirment que « Bitcoin détruit la planète ». Correctement mise en place et exploitée, le mining peut créer des emplois et être source de revenus non négligeables, permettant également de contribuer à la décentralisation et la sécurisation du réseau.

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Auteur

Depuis 2017, je ne cesse d'explorer l'univers du Bitcoin, de la blockchain des crypto monnaies, des NFT et plus récemment, celui du Web3. Après avoir fondé Au Coin du Bloc en 2021, je met à disposition mes connaissances et tente de vulgariser les aspects obscurs pour rendre abordable et compréhensible cet univers naissant dans lequel je crois fermement.

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