Afrique du Sud : Renforcement des règles pour les influenceurs

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L’organisme d’autorégulation sud-africain rend obligatoires les avertissements sur les risques dans le cadre de publicité sur les crypto-monnaies avec pour objectif de renforcer les règles pour les influenceurs sur les réseaux sociaux qui font la promotion de la cryptomonnaie.

Vers un durcissement des règles pour les influenceurs

Alors qu’une proposition de loi vise à interdire la promotion des cryptomonnaies par les influenceurs en France, l’Advertising Regulatory Board (ARB) qui est organisme d’autorégulation sud-africain vient de publier ses nouvelles directives.

Selon le code d’autorégulation du secteur, les publicités doivent clairement avertir les utilisateurs du risque d’investissement et les influenceurs des médias sociaux ne doivent pas offrir de conseils en investissement.

Concrètement, l’ARB cherche à renforcer les règles pour les influenceurs des médias sociaux qui font la promotion des actifs numériques comme les cryptomonnaies et les NFT. L’objectif de cette démarche réglementaire vise à éviter toutes les dérives et arnaques qui sont courantes dans le milieu.

« Il s’agit d’un merveilleux exemple d’une industrie qui voit le mal qui pourrait être fait en son nom et qui prend des mesures pour autoréguler les problèmes sans y être forcée par le gouvernement« , a déclaré Gail Schimmel, directrice générale de l’ARB, dans un communiqué envoyé par courriel.

Pas de conseils en investissement, juste des informations factuelles pour les influenceurs

Les influenceurs et les ambassadeurs sur les réseaux sociaux doivent uniquement partager des informations factuelles plutôt que de donner des conseils sur le trading ou de promettre des rendements garantis, ajoute-t-elle.

Les publicités doivent donner un message équilibré sur les rendements, les caractéristiques, les avantages et les risques associés au produit ou au service, sans en encourager l’achat et avec le plus de simplicité possible.

Dès lors, la mise à jour de l’ARB indique clairement que les publicités pour les crypto-monnaies « doivent indiquer expressément et clairement que l’investissement dans les crypto-monnaies peut entraîner une perte de capital, car leur valeur est variable et peut aussi bien augmenter que diminuer« .

D’autres pays ont déjà franchi le pas comme le Royaume-Uni qui propose également une législation visant à limiter les promotions de crypto-monnaies.

Du côté des États-Unis, la star de la télé-réalité et influenceuse Kim Kardashian a récemment conclu un accord avec la SEC (Securities and Exchange Commission) pour un montant de 1,26 million de dollars pour avoir fait la promotion d’EthereumMax sans révéler qu’elle avait perçu une rémunération.

Enfin, en 2021, c’était la star de télé réalité Nabilla était contrainte de régler 20 000 € après avoir fait la promotion d’un site de formation au trading et dont l’influenceuse avait « omis de mentionner qu’elle était rémunérée par les sociétés exploitant ce site pour en faire la promotion ».

Malgré tout, on se pose la question quant aux promotions des influenceurs situés dans certains endroits du globe comme Dubai. Les réseaux sociaux ayant un pied à terre sur le sol américain seront-ils dans l’obligation d’appliquer ces règles ?

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Auteur

Depuis 2017, je ne cesse d'explorer l'univers du Bitcoin, de la blockchain des crypto monnaies, des NFT et plus récemment, celui du Web3. Après avoir fondé Au Coin du Bloc en 2021, je met à disposition mes connaissances et tente de vulgariser les aspects obscurs pour rendre abordable et compréhensible cet univers naissant dans lequel je crois fermement.

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