Bitstamp obtient le statut PSAN en France

Bitstamp PSAN AMF France

Bitstamp, la bourse de crypto-monnaies, est maintenant officiellement enregistrée auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) en France et obtient le statut PSAN. Un titre difficile à obtenir qui lui permet d’exercer ses activités sur les marchés d’actifs cryptographiques en toute légalité.

L’exchange devient officiellement un prestataire de services sur actifs numériques (PSAN)

Bitstamp, une plateforme de trading crypto installée au Luxembourg et fondée en Slovénie, qui se considère comme un acteur historique du Bitcoin et des cryptomonnaies. En effet, depuis sa création en 2011, elle a traversé les âges et les multiples catastrophes, prouvant ainsi sa résilience.

Avec le temps et à force de travail, Bitstamp rejoint les autres acteurs comme Binance, Bitpanda et la Société Générale en obtenant la reconnaissance de l’un des régulateurs les plus strictes de l’UE. La plateforme est à présent officiellement enregistrée sous le numéro E2023-064 et visible sur le site de l’AMF.

PSAN AMF Bitstamp
Bitstamp est maintenant officiellement visible sur le site officiel de l’AMF

Une véritable victoire pour Jean-Baptiste Graftieaux, CEO chez Bitstamp qui cherchait à tisser sa toile en Europe depuis maintenant plusieurs années.

« La France représente l’un des marchés les plus importants pour Bitstamp en Europe. Le marché des crypto-actifs connaît un tournant majeur depuis quelques mois et, en tant qu’acteur pionnier, nous souhaitons être un élément moteur dans l’adoption des crypto-monnaies par un plus large public.« , a souligné Jean-Baptiste Graftieaux, CEO chez Bitstamp.

Un enregistrement qui permet à Bitstamp d’exercer en toute sérénité

L’enregistrement en France montre la détermination de Bitstamp à se conformer aux normes de l’industrie et à offrir une plateforme de trading fiable et transparente aux investisseurs européens. De plus, cet enregistrement permet dorénavant à Bitstamp d’exercer les activités suivantes en toute légalité :

  • Acheter, vendre et échanger des cryptomonnaies ;
  • Permettre l’utilisation de sa plateforme de trading et ses services associés ;
  • Échanger de la cryptomonnaie contre d’autres actifs.
  • Conserver des actifs numériques de ses clients ;

Le règlement MiCA impose des exigences strictes en matière de réserve et d’information pour les services crypto et devrait encore se durcir avec le temps.

En effet, l’Assemblée a adopté un amendement au mois dernier qui écarte le principe d’un agrément obligatoire pour les acteurs crypto en France. Au lieu de cela, les nouveaux entrants doivent respecter de nouvelles attentes en échange de la conservation de leur enregistrement.

Néanmoins, un sous-amendement du gouvernement à l’amendement de Daniel Labaronne a été introduit, autorisant le gouvernement à légiférer par ordonnance sur le sujet dans un délai de 12 mois. De ce fait, l’agrément obligatoire n’est potentiellement écarté que temporairement, telle une épée de Damoclès pesant sur l’industrie PSAN tout au long de l’année 2023.

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Auteur

Depuis 2017, je ne cesse d'explorer l'univers du Bitcoin, de la blockchain des crypto monnaies, des NFT et plus récemment, celui du Web3. Après avoir fondé Au Coin du Bloc en 2021, je met à disposition mes connaissances et tente de vulgariser les aspects obscurs pour rendre abordable et compréhensible cet univers naissant dans lequel je crois fermement.

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