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En Europe, 6 pays ne taxent toujours pas les plus-values réalisées avec vos cryptomonnaies en 2023. Assimilé à des paradis fiscaux pour la crypto, on y retrouve notamment Malte, Chypre, la Grèce, la Slovénie, l’Estonie et l’Allemagne.
Les 6 paradis fiscaux des cryptomonnaies sans taxes
En tant qu’investisseur ou trader, vous savez probablement que dans beaucoup de pays en Europe et dans le monde imposent des taxes sur les gains réalisés avec vos cryptomonnaies. Si nous prenons comme exemple la France, celle-ci n’impose pas de taxation si les gains de l’année sont inférieurs à 305 €.
En revanche, il faudra s’acquitter du prélèvement forfaitaire unique (PFU), aussi connu sous le nom de « flat tax » à hauteur de 30% des plus-values générées. Ces 30% se décompose en deux parties avec 12,8% d’impôt et 17,2% de prélèvements sociaux
Dans une récente étude réalisée par la société Hello Safe, on peut observer les taux d’imposition des 27 pays européens avec les différentes conditions d’imposition sur les plus-values. Ce tableau met notamment en lumière 6 pays européens où la taxation sur ces plus-values est nulle.
Cela concerne Malte, Chypre, la Grèce, la Slovénie, l’Estonie et l’Allemagne. Néanmoins pour l’Allemagne, cette taxation nulle est valable uniquement pour les gains inférieurs à 600 € sur l’année en cours et vous devez détenir les cryptomonnaies au moins depuis un an.
Dans ce même classement, on y retrouve la France en 10ème position avec une taxation de 0 % (en cas de gain inférieur à 305 €) puis les taux % lié à la « flat tax« . D’autres pays comme le Danemark sont nettement moins favorables aux crypto-monnaies avec une taxation entre 37 et 52,06 % et qui dépend du profil.
Par ailleurs, Hello Safe indique que 15,4% est le taux d’imposition moyen pour les plus-values crypto dans l’Union européenne. Malgré tout, ce taux risque d’évoluer à la hausse avec l’évolution de l’adoption des actifs numériques.
La France et la fiscalité des gains en cryptomonnaies
En France, à partir du moment où vous échangez vos cryptomonnaies en monnaie fiduciaire comme l’euros ou le dollar, c’est une transaction imposable qu’il faut déclarer aux impôts. Néanmoins, ce n’est pas parce qu’une transaction est imposable que vous aurez forcément des impôts à payer dessus.
En réalité, cela dépend principalement des plus-values que vous aurez, ou non, réalisées lors de vos investissements.
Pour prendre un exemple simple, vous avez un capital de 1000 € et vous avez investi dans le Bitcoin. Le BTC chute et il ne vous reste plus que l’équivalent de 800 € que vous retirez en euros. Après déclaration, vous n’aurez rien à payer car vous n’avez fait aucune plus-value.
A contrario, vous avez investi 1000 € et votre portefeuille atteint un total de 2000 €, en cas de conversion en fiat, 50% de la somme sera considéré comme une plus value car vous avez multiplié votre capital par deux. Si vous retirez 1000€, 500€ seront une plus-value qu’il faudra déclarer et vous payerez des impôts sur celle-ci à hauteur de 30%.
Ce type de transaction est aussi valable lors de l’acquisition d’un bien ou d’un service, même si vous avez payé en cryptomonnaie.
Comme le souligne Hello Safe, si vous souhaitez optimiser vos investissements dans la crypto, il est donc préférable de limiter ses plus-values à 305 € pour atteindre la limite imposable sans la dépasser. En parallèle, vous pouvez vous diriger sur d’autres produits d’investissement pour diversifier vos placements.
Depuis 2017, je ne cesse d'explorer l'univers du Bitcoin, de la blockchain des crypto monnaies, des NFT et plus récemment, celui du Web3. Après avoir fondé Au Coin du Bloc en 2021, je met à disposition mes connaissances et tente de vulgariser les aspects obscurs pour rendre abordable et compréhensible cet univers naissant dans lequel je crois fermement.